• D. de Kabylie du 15/3/2011.

    Ils se sont rendus, hier au ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière

    Les étudiants de la formation paramédicale, à titre privé, dans le flou

    Les étudiants de la formation paramédicale, à titre privé, ne savent plus à quelle autorité se plaindre. Et pour cause, la Fonction publique refuse de les recruter dans les différents établissements hospitaliers publics. 

    « Il était question d’intégrer l’école privée et celle militaire dans le projet de statut particulier des paramédicaux », nous informe un des étudiants, et de préciser que « depuis, rien n’est fait dans ce sens ».
    Ce collectif des élèves paramédicaux de l’établissement privé Hadid de Tizi-Ouzou, en appelle aux 16 autres écoles de formation en la matière à travers le pays, estime dans une missive envoyée, hier, au ministre de la Santé, que « la Fonction publique qui rejette de fait leurs candidatures à des postes budgétaires est incompréhensible ».
    Ces étudiants se demandent comment « on nous ouvre les portes de la formation, on crée des écoles et en fin de parcours, on nous refuse le travail dans la Fonction publique ».
    Dans leur courrier adressé au ministre de la tutelle, ils indiquent que, soucieux de leur avenir professionnel, ils sollicitent le ministre afin « de nous éclairer sur les dispositions prises dans le cadre des textes en élaboration, quant à notre formation et insertion professionnelle, après obtention du diplôme d’Etat ».
    Les étudiants relèvent, dans leur courrier que, leurs camarades diplômés aux sessions précédentes, 2010, ne sont pas recrutés au sein des établissements publics à l’instar de leurs homologues issus de la formation étatique.
    Les étudiants ont précisé qu’hier, M. Aouicher, directeur de l’Institut national pédagogique de la formation paramédicale, qui les a reçus hier, a informé qu’une réunion le regroupant avec la Fonction publique était tenue hier après-midi.
    Devant la problématique posée par les étudiants, M. Aouicher a estimé que « j’arrêterai la formation dans les écoles privées si le fruit de cette formation est rejeté par la Fonction publique ».
    Une manière pour ce responsable de souligner l’inadéquation entre le fait de « tolérer » une formation dispensée par le privé et le refus de la Fonction publique de recruter ces mêmes étudiants, qui, après de grands sacrifices pour décrocher un diplôme, se retrouvent dans un flou total.

    M. M.



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